Le tableau 4.5 est un extrait du tableau 4.1 où la colonne 3 concerne la toxicologie. Ce tableau décrit les domaines dans lesquels les diverses substances testées en toxicologie seront probablement utilisées. Les catégories mentionnées correspondent à celles de la convention du Conseil de l'Europe du 18 mars 1986 sur la protection des animaux vertébrés utilisés à des fins expérimentales ou à d'autres fins scientifiques.

L‘utilisation d‘animaux d‘expérience pour des études toxicologiques a diminué par rapport à 1999 (54 465; -11%). 44% de tous les tests toxicologiques a été effectué pour des médicaments et 20% pour tester des substances utilisées dans l'agriculture (produits phytosanitaires, engrais). 15% des animaux ont été utilisés pour des substances utilisées dans l'industrie et 22% pour les études écotoxicologiques. En 2000, aucune nouvelle substance destinée à l'usage domestique, ni aucun cosmétique ou produit d'hygiène corporelle n'a fait l'objet de tests. Les tests concernant les additifs dans les denrées alimentaires ne représentaient que 0,05%.

Pratiquement les seuls vertébrés utilisés en écotoxicologie en Suisse étaient les poissons; 16% de rats ont servi à tester des substances à activité endocrinienne disruptive. Les hamsters ont été utilisés pour l'étude de la cancérogénèse, les cobayes pour des tests de sensibilisation cutanée. Les lapins ont été utilisés en toxicologie de la reproduction. Des chiens et des porcs ont servi comme deuxième espèce dans des études subchroniques et subaiguës. En outre 76% des animaux utilisés en toxicologie étaient des petits rongeurs.