Les contraintes subies dans l'expérimentation animale diffèrent considérablement d'une espèce à l'autre. Les chevaux, les hamsters, les amphibiens ainsi que les animaux sauvages ('autres mammifères') ne sont utilisés pratiquement que dans des expériences qui n'entraînent pas de contraintes. Généralement, les animaux de rente subissent moins de contraintes sévères que les petits rongeurs et que les poissons.

Les expériences de DG3 touchent dans 90,9% des cas des rongeurs de laboratoire (52,4% des souris, 29,7% des rats, 8,3% des cobayes et 0,6% des mérions). Les poissons sont touchés à raison de 8,2%, soit le cinquième des poissons utilisés (18,8%). Par ailleurs 0,8% des expériences de DG3 ont été effectuées sur des primates, des lapins et des porcs. S‘y ajoutent quelques poules, moutons, bovins, chiens et chats. Les cochons d‘Inde ont été utilisés essentiellement pour tester des vaccins; les mériones surtout en parasitologie. Les lapins ont été employés dans l‘étude du système cardio-vasculaire et dans des études réprotoxicologiques. L'efficacité de plantes médicinales a été testée dans une étude sur le terrain effectuée sur quelques chats et chiens. Les primates ont servi à la recherche d’immunosuppresseurs pour la transplantation d'organes et les porcs au développement de nouvelles méthodes opératoires.