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Quelque 68,0% des animaux dexpériences utilisés en 2000 nont pas subi de contrainte ou nont subi que des contraintes légères (degrés de gravité: DG0/DG1). La part des expériences à contrainte moyenne et à contrainte sévère ont connu une légère diminution (SG2: 24,5% resp. SG3: 5,3%).
La contrainte subie par les animaux varie en fonction des domaines d'utilisation. En principe, seules des expériences entraînant une contrainte légère sont admises dans l'enseignement et la formation (voir Informations OVF 800.116-4.02 et -4.04). Des interventions contraignantes ne peuvent être autorisées qu'exceptionnellement pour la formation de personnes qui doivent apprendre à effectuer des interventions difficiles. On signale en 2000 cinq animaux ayant subi une contrainte sévère (DG3).
Dans les expériences servant au diagnostic des maladies, près de neuf animaux sur dix subissent peu de contraintes. Dans le cas des diagnostics in vivo, les résultats positifs peuvent entraîner - suivant le germe - une contrainte sévère pour l'animal (botulisme, fièvre charbonneuse, etc.).
Dans le cas des tests de toxicologie, le degré de gravité peut aller de 1 à 3 suivant la substance testée. Une contrainte de DG3 touche 5,5% des animaux. Lécotoxicologie était responsable de près de deux tiers (63%) des contraintes de DG3. Le nombre dexpériences létales sur des poissons était en effet très élevé (18,8% des cas; voir tab. 4.4). Des contraintes sévères ont été provoquées en outre par des études de toxicologie aiguës (10%) et chroniques (11%).
La recherche, le développement et le contrôle de qualité des produits et des appareils utilisés en médecine font subir des contraintes sévères à 6,2% des animaux. Plus de 40% de ces expériences de DG3 ont servi au contrôle de la qualité des substances actives biologiques (des vaccins notamment). Un cinquième concerne le système nerveux central (notamment l'effet neuro-protecteur suite à des troubles de la circulation sanguine) et 16% concernent l'immunologie (immunosuppresseurs notamment). La recherche de nouveaux médicaments contre des maladies tropicales jouent également un rôle (9,8%).
Comparé à la recherche appliquée et au contrôle de qualité, le DG3 a été moins fréquent en recherche fondamentale (3,8%, dont près d'un quart dans le domaine de l'étude du système nerveux central et près d'un autre quart dans le domaine de l'immunologie).
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