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La majorité des primates utilisés dans des expériences le sont pendant plusieurs années consécutives. La présente statistique comptabilise tous les primates utilisés durant l'année dans une expérience, sans tenir compte de leur utilisation au cours des années précédentes. En 2000, la proportion des primates utilisés pour la première fois s'élève à 42% par rapport à l'ensemble des primates utilisés dans des expériences soumises à autorisation.
Le nombre total de primates utilisés en 2000 dans des expériences sur animaux soumises à autorisation a légèrement diminué à 536 (1999: 581). Sur l'ensemble des primates utilisés dans des expériences soumises à autorisation, 36% ont servi au développement de produits pharmaceutiques dans le domaine des maladies cardio-vasculaires et 40% ont été utilisés pour développer des produits pharmaceutiques dans d'autres domaines (plus dun tiers pour le développement d'immunosuppresseurs en vue de la transplantation d'organes) et 24% dans le domaine des maladies nerveux et mentaux (recherche ainsi que developpement). L'industrie utilise 85% de ces animaux (voir tableau 4.8). Lors de ces diverses expériences, 81,3% des primates nont guère subi de contrainte ou ont subi une contrainte légère (DG0/DG1), 7,1% une contrainte moyenne et 11,6% une contrainte sévère(cf. Tableau 4.4).
Le nombre total de primates utilisés dans des expériences sur animaux non soumises à autorisation a pratiquement doublé en 2000 pour sétablir à 194 (1999: 103). Ils ont servi pour la plupart à des études sur le comportement (réactions gustatives, comportement social), quelques-uns ont servi au prélèvement d'organes.
En 2000, on a importé en Suisse 128 primates à des fins expérimentales, dont 9 macaques rhésus, 1117 macaques crabiers et 2 ouistitis à toupet blanc (1999: 14 macaques rhésus, 101 macaques crabiers, 3 ouistitis à toupet blanc, 1 ouistiti mignon et 4 saïmiri écureuil). Comme en 1999, tous ces animaux sont nés en captivité, en loccurrence dans des exploitations délevage étrangères.
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